http://www.ottange-nondkeil.fr/la-commune/jumelage/

En souvenir de l’expulsion des Ottangeois au début de la guerre 1939-45 dans les communes de la Vienne, la Municipalité d’Ottange a souhaité réaliser un jumelage avec Angliers, Moncontour du Poitou et St Jean de Sauves, ainsi que Messais, Ouzilly-Vignolles et St Chartres, communes associées à Moncontour.

Ce jumelage a été réalisé le 10/10/1989, cinquante ans après l’évacuation, par la signature d’une charte d’amitié entre nos communes.

Tous les 2 ans une rencontre officielle nous réunit pour quelques jours de festivités.

Charte d’Union et d’Amitié

Angliers – Moncontour – St Jean de Sauves –

Ottange-Nondkeil

Messais – Ouzilly-Vignolles – St Chartres

En cette année 1989 qui marque le cinquantenaire des habitants d’Ottange vers les communes d’Angliers, Moncontour, St Jean de Sauves, Messais, Ouzilly-Vignolles et St Chartres (Vienne), les conseils municipaux des sept communes concernées ont décidé de commémorer cet anniversaire en signant une Charte d’Union scellant ainsi l’amitié qui les unit.

Cette amitié est née alors que la France et le monde vivaient les heures les plus pénibles de leur histoire. C’est dans des circonstances tragiques il y a maintenant 50 ans que les Ottangeois ont été recueillis par les Viennois qui leur offrirent asile et leur apportèrent aide et réconfort. Au milieu de la tourmente, ils ont aussi grâce à eux pu retrouver un havre de paix.

Depuis cette époque des liens d’amitié se sont créés et dont la sincérité a triomphé de l’éloignement. Tant de souvenirs nous sont communs.

Les clubs de football d’Ottange et de Moncontour ont les premiers ravivé les relations établies sous l’occupation.

Des liens plus proches encore, unissent certaines familles puisque plusieurs mariages ont été célébrés entre les jeunes gens Ottangeois et Viennois.

N’oublions pas, les jeunes hommes d’Ottange qui sont tombés, au côté de leurs camarades poitevins, unis dans un même combat, dans le maquis.

Que cette charte soit et reste pour tous le symbole d’un sentiment noble issu des terribles tourments d’une tempête que nous ne voulons plus connaître.

Que l’amitié qui nous lie soit porteuse de cette paix dans le respect de la vie et des idées de chacun.